vendredi 14 juin 2019

Vendredi 17 novembre 2017


Aux coupables…

Cher coupable,
Je sais que tout ça c’est du passé.
Je sais qu’il faut que je passe à autre chose.
Et bien, justement, j’en parle pour passer à autre chose.
J’en parle pour te passer le flambeau.
A l’avenir, c’est toi qui portera le fardeau et qui aura du mal à passer à autre chose.
C’est ton fardeau depuis le début, après tout, ce n’était pas à moi de le porter.
Je sais que tu ne pensais pas à tout ça quand tu avais ta main sur mon sexe.
Tu pensais à ton plaisir, pas à l’avenir.
L’avenir est là devant toi, et il va te donner une claque monumentale.
On appelle ça « le retour de bâton »…
C’est ce qui arrive quand on fait quelque chose de mal.
Et tu savais que c’était mal, n’est-ce pas ?
Sûrement que tu le savais, c’est la raison pour laquelle tu refuses d’y penser, de t’en souvenir, d’en parler. La raison pour laquelle tu souhaiterais que je me taise.
Mais je ne me tairai pas.
Je continuerai jusqu’à ce que ma colère ne soit pus qu’un petit tas de cendres fumantes.
Et même là, je continuerai pour tous les autres avant moi et pour tous ceux d’après.
Sans le savoir tu as fait de moi une guerrière, une battante. Toutes ces années de douleur ne m’ont pas affaiblie, elles m’ont aguerrie.
Méfie-toi de moi, coupable…

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