Aux coupables…
Cher coupable,
Je sais que tout ça c’est du passé.
Je sais qu’il faut que je passe à autre chose.
Et bien, justement, j’en parle pour passer à
autre chose.
J’en parle pour te passer le flambeau.
A l’avenir, c’est toi qui portera le fardeau
et qui aura du mal à passer à autre chose.
C’est ton fardeau depuis le début, après tout,
ce n’était pas à moi de le porter.
Je sais que tu ne pensais pas à tout ça quand
tu avais ta main sur mon sexe.
Tu pensais à ton plaisir, pas à l’avenir.
L’avenir est là devant toi, et il va te donner
une claque monumentale.
On appelle ça « le retour de
bâton »…
C’est ce qui arrive quand on fait quelque
chose de mal.
Et tu savais que c’était mal, n’est-ce
pas ?
Sûrement que tu le savais, c’est la raison
pour laquelle tu refuses d’y penser, de t’en souvenir, d’en parler. La raison
pour laquelle tu souhaiterais que je me taise.
Mais je ne me tairai pas.
Je continuerai jusqu’à ce que ma colère ne
soit pus qu’un petit tas de cendres fumantes.
Et même là, je continuerai pour tous les
autres avant moi et pour tous ceux d’après.
Sans le savoir tu as fait de moi une
guerrière, une battante. Toutes ces années de douleur ne m’ont pas affaiblie,
elles m’ont aguerrie.
Méfie-toi de moi, coupable…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire