vendredi 14 juin 2019

Lundi 28 mai 2018


Je ne suis pas toujours forte, je ne suis pas toujours courageuse.
Parfois je voudrais baisser les bras, dormir, mourir aussi…
Parfois, je me retiens de pleurer devant lui pour pleurer seule. Mais ça ne soulage pas.
Je ne veux pas toujours qu’il sache quand je vais mal. Mais il le voit quand même.
Il est difficile de cacher ses états d’âme à la personne qui nous connaît le mieux, qui nous voit tous les jours et connaît toutes nos facettes…
Il est patient, attentif. Il ne me culpabilise pas d’être toujours un peu fatiguée, toujours un peu déprimée, de prendre le temps de faire les choses, de me reposer parfois entièrement sur lui.
Il sait que je suis capable de tenir quand je veux, d’être même trop forte, avant de m’écrouler de fatigue… Il connaît mes points faibles, mes qualités, mes défauts.
Je ne suis pas toujours là quand il faut, je n’ai pas toujours la bonne humeur. Et il me pousse, toujours vers le haut, me porte le temps que j’en ai besoin.
Il a de la bonne humeur pour deux quand c’est nécessaire.
Est-ce que c’est dur pour lui ?  Il ne le dit jamais.
J’admire toujours sa façon d’être face aux événements de la vie.
Je suis stressée, alors que lui est cool.
S’il lui arrive de s’angoisser ou de s’énerver, ce ne sera que parce que je lui aurais transmis mes propres angoisses, ma propre colère. J’ai bien remarqué cela…
Il a ses propres démons, il ne m’en parle jamais.
Parfois je culpabilise de me plaindre face à lui, de trouver la vie si dure alors que sa vie n’a pas toujours été drôle non plus. Et lui ne se plaint jamais…
Il n’est pas seulement mon mari, il est aussi mon modèle. J’aimerais avoir son regard sur la vie, son attitude, son calme.

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