Je ne suis pas toujours forte, je ne suis pas
toujours courageuse.
Parfois je voudrais baisser les bras, dormir,
mourir aussi…
Parfois, je me retiens de pleurer devant lui
pour pleurer seule. Mais ça ne soulage pas.
Je ne veux pas toujours qu’il sache quand je
vais mal. Mais il le voit quand même.
Il est difficile de cacher ses états d’âme à
la personne qui nous connaît le mieux, qui nous voit tous les jours et connaît
toutes nos facettes…
Il est patient, attentif. Il ne me culpabilise
pas d’être toujours un peu fatiguée, toujours un peu déprimée, de prendre le
temps de faire les choses, de me reposer parfois entièrement sur lui.
Il sait que je suis capable de tenir quand je
veux, d’être même trop forte, avant de m’écrouler de fatigue… Il connaît mes
points faibles, mes qualités, mes défauts.
Je ne suis pas toujours là quand il faut, je
n’ai pas toujours la bonne humeur. Et il me pousse, toujours vers le haut, me
porte le temps que j’en ai besoin.
Il a de la bonne humeur pour deux quand c’est
nécessaire.
Est-ce que c’est dur pour lui ? Il ne le dit jamais.
J’admire toujours sa façon d’être face aux
événements de la vie.
Je suis stressée, alors que lui est cool.
S’il lui arrive de s’angoisser ou de
s’énerver, ce ne sera que parce que je lui aurais transmis mes propres
angoisses, ma propre colère. J’ai bien remarqué cela…
Il a ses propres démons, il ne m’en parle
jamais.
Parfois je culpabilise de me plaindre face à
lui, de trouver la vie si dure alors que sa vie n’a pas toujours été drôle non
plus. Et lui ne se plaint jamais…
Il n’est pas seulement mon mari, il est aussi
mon modèle. J’aimerais avoir son regard sur la vie, son attitude, son calme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire