vendredi 14 juin 2019

Samedi 29 septembre 2018


J’ai envie d’aborder un sujet qui me tient à cœur. A quel point notre vie peut être liée au sexe.

Il y a celles et ceux qui refusent de le toucher, ou d’être touché. Mais même le refus du sexe a une signification importante et nous définit par rapport à notre vécu.

Et il y a les autres, qui ont presque trop d’envies, trop de besoins.

Il y a le sujet délicat de la masturbation compulsive. De certaines pratiques sexuelles qui nous excitent ou qui nous… calment.
Aussi bizarre soit-il, le sexe peut calmer nos tensions, notre stress, nous apaiser.

Il y a eu cette époque où l’orgasme faisait venir avec lui des flash-back, et une sensation de dégoût de moi-même.
Pourtant, je le faisais quand même, parce que parfois aussi tout se passait très bien. Et parce que, je voulais vraiment pouvoir vivre ma vie normalement, je voulais lutter contre tout ça.
J’ai eu tout un lot de fantasmes tordus, de mises en scènes bizarres. La consommation assidue de films.
La masturbation n’a aucun rapport avec ma vie de couple, parfaitement normale et satisfaisante, elle ne remet rien en question de ce côté-là.

Elle est cet ailleurs, cette autre chose, cette autre vie. Cette autre moi. Et en général ça coïncide avec des périodes de stress intense.

En psychologie, on sait déjà que chez les enfants elle est un des symptômes d’abus sexuel. Mais les enfants deviennent adultes, et parfois cela persiste…

Pour nous qui avons été forcés, ça peut aussi être un moyen de se réapproprier les choses, de reprendre le contrôle de notre corps, de nos envies, de notre plaisir.

Quel que soit notre rapport à la sexualité dans la vie d’après, nous ne devrions pas avoir honte, quoi que nous fassions.

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