S’exposer, dire, se raconter à une personne
intime et chère, est toujours plus difficile de que tout déballer à un parfait
inconnu.
Je ne sais jamais comment seront reçues mes
confidences alors que je me mets à nu, dans la confiance la plus totale.
Et ce malgré cette partie de moi qui a peur du
jugement et du rejet en continu. Cette partie de moi qui a honte d’elle-même.
Ces jours-ci j’en ai dit un peu plus à
quelqu’un qui en savait déjà beaucoup.
Mais chaque pas dans ma réalité est, je le
sais, un pas vers la folie.
Et chaque fois que je chute, je le sais aussi,
je m’approche un peu plus de la folie. Disons, si je ne fais pas attention, je
sais quels sont les risques.
Ma santé mentale doit être bien entamée.
D’un point de vue extérieur, du moins,
j’imagine que c’est le regard que l’on peut avoir sur la situation.
Pour moi la folie, la vraie, la seule, c’est
d’abuser de jeunes enfants.
Ce qui se passe ensuite dans nos têtes de
victimes, est le résultat de cette folie destructrice.
Ces jours-ci, j’en ai dit un peu plus, et j’ai
peur, comme toujours, d’être regardée comme un monstre, alors que ce n’est pas
moi le monstre.
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