Une colère froide et calculée vaut-elle mieux
qu’une colère brûlante et aveugle ?
Je ne sais pas.
Une colère reste ce qu’elle est : un
sentiment négatif.
Il y a le besoin de vengeance et de revanche,
la rage qui veut tout écraser sur son passage.
Le simple fait de s’en sortir n’est-il pas
déjà une revanche ?
Doit-on s’arrêter à ça, ou peut-on aller plus
loin encore ?
Si la justice ne fait pas son travail, et que
nous ressentons le besoin de rétablir la balance, que faire ?
Ne croyant en rien, je ne peux pas imaginer
une justice divine.
Je crois en la justice de la vie, je crois que
tout se paie, d’une manière ou d’une autre.
Mais ça ne me suffit pas. Pas vraiment.
J’ai en moi un dragon qui voudrait cracher son
feu.
Et il ne sera pas satisfait tant que ceux qui
m’ont fait du mal n’auront pas reçu leur punition, à hauteur de tout ce que j’ai
souffert.
Néanmoins, je ne souhaite pas que la violence
engendre la violence.
Je ne souhaite pas continuer ce cercle
vicieux.
Notre place de victime nous amène à comprendre
que tous les problèmes viennent de là : la première violence a engendré
toutes les autres, jusqu’à nous… Et nous avons le pouvoir d’arrêter ça, si
nous le souhaitons.
Je veux dépasser tout ça et éteindre tous mes
feux.
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