vendredi 14 juin 2019

Vendredi 28 décembre 2018


Réflexion sur la fatalité…
J’ai passé beaucoup de temps à croire que, parce que mon train avait déraillé, il n’était plus possible de le remettre sur ses rails.

J’ai de plus en plus l’espoir d’y arriver.
Mais parfois il m’arrive encore de me dire que c’est foutu, trop tard, impossible.

Et alors, quand on croit que c’est foutu, le problème c’est qu’on a tendance à aggraver les choses, à en rajouter.
On éloigne de plus en plus le train de ses rails, parce que de toute façon, c’était déjà perdu depuis le départ.
Alors à quoi bon ? A quoi bon essayer ?

Quand on fait des efforts et qu’on sent qu’on y arrive de mieux en mieux, à la première erreur nous sommes tentés de nous dire J’ai encore déraillé, c’est de nouveau terminé.

Chaque échec est douloureux et risque de nous faire basculer.
Nous ne voyons pas toutes les petites évolutions derrière, nous ne voyons que ce petit échec qui nous rappelle tout ce qui a mal tourné dans notre vie, et nous ramène à cette sorte de fatalité.

Comment se relever quand on vient de la boue, comment sortir du cercle vicieux et cesser de se dire que le jeu était faussé dès le départ, nous n’y pouvons rien, alors autant continuer dans cette direction ?

Comment arrêter de subir les événements au lieu de les vivre et d’y réagir ?

Quand nous sommes au fond du trou, nous ne voyons aucune solution, et au lieu d’essayer de grimper, puisqu’on se dit que c’est trop tard, on continue de creuser pour arriver encore plus au fond du fond.

Si nous avons la chance d’avoir un entourage qui nous soutient, qui essaie de nous tirer régulièrement vers le haut, nous entrevoyons parfois l’espoir.
Mais, une fois livré à nous-même, le trou semble se refermer et nous redevenons aveugle.

Qu’est-ce qui nous sauve de la fatalité ?
Qu’est-ce qui nous fait dire un jour Non, tout n’est pas terminé, je ne vais pas m’arrêter comme ça ?
Quel est le déclic, l’étincelle ?
Faut-il creuser, tomber, presque mourir, pour finalement se reprendre et tout à coup se mettre à grimper pour sortir du trou ?
Dans quelle mesure le soutien de l’entourage est-il déterminant ?

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