vendredi 14 juin 2019

Mercredi 16 janvier 2019


Chaos interne.

Mon humeur change d’une heure à l’autre et d’un jour à l’autre.
De l’espoir le plus grandiose au désespoir le plus total.

Le travail avec le psychologue est très éprouvant.
J’ai peur de ne pas trouver toutes les réponses.

Mon mari me l’a dit : je suis pressée, je veux aller trop vite, je dois être patiente.
Je me mets une pression  énorme, mais c’est parce que je veux réussir.
Pour moi, le psy est le dernier recours, ça signifie que je n’ai pas réussi toute seule et que j’ai besoin d’aide.
Je me dis que si je n’y arrive pas avec lui, alors je n’y arriverai pas. Je n’ai pas de juste milieu.

Il y a la peur d’échouer, mais aussi la peur de réussir, la question de l’avenir.
Remuer encore et encore le passé, ce passé que j’avais déjà trituré dans tous les sens, et ensuite quoi ? Le flou total.
La peur d’échouer est peut-être plus forte que tout.

Les questions sont trop vitales et importantes pour que je m’en inquiète.
Je veux aller vite parce que j’ai perdu trop de temps. Je veux réussir parce qu’il est hors de question que j’échoue.

L’idée de mourir, toujours si présente…

C’est peut-être ça, le combat, c’est peut-être juste comme ça que je peux le résumer : Vivre, ou mourir.

La place que j’occupe dans ce monde, cette vie que je mène, qui a été pour la plupart du temps une non-vie, est la chose la plus difficile qu’un être humain ait à vivre.
Il est hors de question de retourner à la non-vie, hors de question d’envisager une forme de vie qui ne serait pas tout simplement la Vie, la Joie, le Bonheur. Je suis trop avancée pour faire demi-tour, et la peur de ne pas réussir me torture.

C’est radical de parler de vie et de mort aussi crûment, pourtant ce n’est ni plus ni moins que mon quotidien.
Un jour, je pense que la mort est ma seule issue ; le lendemain, je dis que la vie est merveilleuse, magique, j’ai des étoiles dans les yeux et le cœur qui déborde…

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