J’ai l’impression qu’il y a des gens pour qui
tout est plus simple quand on est une victime, un peu fragile, un peu
souffrante…
Ils peuvent nous traiter comme ils veulent,
faire ce qu’ils veulent de nous sans avoir trop de comptes à rendre, parce
qu’on s’excuse tout le temps d’exister et d’être un poids.
Parce qu’on s’en veut, parce qu’on se déteste.
Parce que nous ne valons rien et que nous
trouvons les autres bien meilleurs que nous.
Et puis un jour, on découvre qu’on est
quelqu’un.
Peu à peu, on apprend notre propre valeur.
On arrête de pleurer, de s’excuser, de
s’apitoyer.
Et puis un jour, on relève la tête et on
apprend à se respecter.
On demande aux autres le respect qu’ils nous
doivent.
Les choses se compliquent...
Nous étions cette personne si soumise, un peu
idiote peut-être, qui acceptait des miettes.
Tout à coup, on ne veut plus les miettes, on
réclame le gâteau complet.
On réclame d’être traité à notre juste valeur,
ni plus ni moins.
Tout à coup, on demande « trop ».
Mais ce trop, c’est juste ce que nous aurions
dû avoir depuis le début, et juste la manière dont les autres auraient dû nous
traiter…
Grandir, gagner ce nouveau respect pour
soi-même, et voir ce que ça change dans le monde…
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