vendredi 14 juin 2019

Lundi 04 juin 2018


J’en ai marre d’avoir peur. J’en ai marre d’être en colère. J’en ai marre d’être faible.
J’en ai marre de cette souffrance, de la solitude.
D’une minute à l’autre parfois tout change, je passe de l’ombre à la lumière, de la lumière à l’ombre. Sourire, pleurs, désespoir, espoir. Et de nouveau, désespoir, pleurs, sourire…
J’aime quand le soleil ouvre mon cœur et y crée un puits de lumière que rien ne peut briser. Là, je me sens forte, neuve, comme si rien n’était jamais arrivé.
A d’autres moments, le soleil est recouvert d’une ombre menaçante, rendant ma journée, et ma vie, difficiles.
Je navigue d’une rive à l’autre, de la vie à la mort. Je ne sais plus toujours qui je suis ni comment je me sens.
Rien ne m’apaise, sinon le bruit de l’orage.
Un bruit particulier, qui me rappelle peut-être la déchirure dans ma tête. Un bruit qui déchire, qui brise, une grosse colère, mais une colère saine.
On sait toujours que les choses seront plus calmes après un bel orage, qu’il fera moins chaud, moins lourd. Et les larmes du ciel sont comme les larmes de nos yeux : on se sent toujours mieux après…
L’orage au-dehors calme mon orage intérieur, assez bizarrement… Peut-être parce qu’il y fait écho. Peut-être parce que, trop concentrée sur l’extérieur, je n’entends plus mon tumulte intérieur…

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