Ces jours où tu voudrais rester sous la
couette, mais il faut quand même que tu te lèves… Parce qu’il y a ces choses à
faire et que personne ne les fera à ta place.
Journées mornes et difficiles…
J’ai rêvé d’appuyer sur pause.
J’ai rêvé que je pouvais avancer droit comme
tout le monde, et non pas comme dans un labyrinthe, à me perdre et me cogner.
Juste pour une fois, juste pour voir.
J’ai rêvé que je me sentirais ni moche ni
grosse ni stupide ni de trop.
J’ai rêvé de légèreté.
« Tu te prends trop la tête »… Ces
mots que l’on m’a dits parfois. Oui, je me prends trop la tête. C’est-à-dire
qu’elle est trop lourde, toute pleine de ces pensées qui virevoltent.
Je me prends trop la tête parce que le viol du
corps est viol de l’âme, j’ai flirté avec la mort, dansé avec elle, et tout ça,
ça vous change un homme. Ça vous change une femme, aussi…
J’ai rêvé que je répondais « peut-être
que c’est toi qui ne te prends pas assez la tête ? ».
J’ai rêvé qu’ils comprenaient, tous, ce que
c’est que d’être enfermé là-dedans, ce que ça fait d’avoir l’impression
constante d’étouffer.
Je voudrais mon corps léger, comme une plume.
Qu’un souffle de vent emmènerait loin de tout ça. Loin du bruit, du monde, de
la souffrance.
Et ces monstres qui m’entourent,
s’entortillent autour de moi tels des serpents. Ces monstres qui veulent ma
peau. J’ai rêvé que je pouvais les tuer.
Je voudrais être libre. Liberté et légèreté.
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