samedi 28 août 2021

Samedi 28 août 2021

 

 

Je vais y arriver.

Tu vas y arriver.

On va y arriver.

 

C’est ensemble qu’on traverse la vie, qu’on traverse tout ça.

Et parce qu’on reste ensemble, ça nous rend plus forts.

 

Je n’y arriverai pas sans toi.

Je n’y arriverai pas si tu n’y arrives pas.

 

Je ne te laisserai pas sur le bord.

 

Je continuerai à être là et te tendre la main pour passer le plus dur.

 

C’est ensemble qu’on va le faire, il n’y a pas d’autre moyen.

 

Ensemble.

 

 

 

jeudi 12 août 2021

Jeudi 12 août 2021

 

La mort m’accompagne depuis toujours.

Elle est là, dans un coin, elle m’observe.

 

Parfois j’ai l’impression qu’elle me tend les bras.

Parfois c’est moi qui voudrais lui ouvrir les miens.

 

Hier, au cours d’une conversation, j’ai compris que, dans une vie normale, personne, jamais, ne désire mourir.

 

Dans une vie normale, c’est la vie qui nous tend les bras.

Et c’est nous qui ouvrons les bras à la vie.

Pas la mort…

 

J’ai été choquée, alors, de constater à quel point j’avais jusqu’à présent consacré ma vie, soit à vouloir mourir, soit à tout faire pour ne pas mourir.

Mais quand est-ce que je l’ai consacrée à vivre ?

 

Ces temps-ci seulement, la mort a relâché son étreinte.

Ces temps-ci, la pensée de la mort s’est éloignée, et l’envie de mourir semble avoir disparu.

 

Ça se compte en jours, peut-être en semaines. Mais c’est une poignée comparé à tout le temps perdu.

 

Et hier seulement j’ai pris conscience de ça… La mort n’aurait pas dû prendre tant de place dans ma vie.

 

Je sais pourquoi elle était là, et je sais que ça n’aurait rien changé que je prenne conscience de tout ça avant… Parce qu’elle aurait été quand même là, parce que les choses étaient comme ça.

 

Ce que l’on vit devient l’habitude et cette habitude devient la normalité…

Une normalité étrange, qui ne reflète pas la réalité de la vie ni ce qu’elle devrait être.

 

Désormais je veux penser à la vie, désirer la vie plutôt que la mort.

Et j’espère que ça va tout changer.

samedi 7 août 2021

Samedi 07 août 2021

 

Le fardeau du mensonge doit être bien lourd à porter,

Elle imagine à peine ce que tu vis…

Elle, elle portait celui de la vérité,

Et il était très lourd déjà.

 

Mais elle s’en est débarrassée,

Et tu ne veux pas t’encombrer,

Donc

Tu préfères porter haut le mensonge…

 

De quelle couleur l’as-tu peinte ?

D’une couleur bien criarde, elle suppose…

 

Rouge furie, hystérique ?

Le genre qu’on voit venir de loin, probablement…

Noir colère, peut-être ?

Ou bien vert de rage ?

 

Qu’as-tu raconté, qu’as-tu dit sur elle ?

 

Elle aimerait le savoir, et en même temps, non.

Elle sait, déjà.

Le peu qu’elle en a lu lui suffit.

Aurait-elle besoin d’en savoir plus ?

Elle n’en a pas envie.

 

Le fardeau du mensonge est une prison qui enferme…

 

Alors que la vérité libère…

Elle va au vent, libre d’exister.

Elle donne des ailes à celui qui l’a déployée.

 

Alors, elle est là et elle attend…

Un bon vent qui l’emmènera loin de toi et de tout ça.

Avec ses ailes, complètement libérée.

 

Des ailes blanches, et non rouges.

D’un blanc de paix, et d’un bleu de calme.

 

Ni noires colère, ni vert de rage.

Des ailes définitivement libres, qui l’emmèneront loin,

Loin de toi et de tout.