vendredi 14 juin 2019

Jeudi 06 juin 2019


J’ai dit au psychologue que je n’aimais pas les hommes, mais que j’aimais mon mari.
Ce à quoi il a évidemment rétorqué que mon mari est un homme…

Mais avec les autres hommes, le sexe était pulsion.
Ce n’était que du sexe, et pour moi c’était sale.

J’y prenais rarement du plaisir parce que je me laissais faire, objet.

Je n’étais pas entreprenante ni explicative.
Il n’y avait pas de temps pour ça, et aucun homme ne m’a jamais posé la question.

Ca restait quelque chose de très bestial, mais sans aucune magie.

Avec mon mari, c’est différent.

Nos sentiments l’un envers l’autre, sa patience, sa tendresse…
Il y a de la bestialité, mais c’est celle de l’amour.

Touchée par lui, à aucun moment je ne me sens sale.
Touchée par lui, je me sens belle, et tout est naturel.

Mon mari et moi avons fait une partie de notre éducation sexuelle ensemble, finalement.

Il n’avait pas beaucoup connu de femmes.

Et si j’ai connu quelques hommes de mon côté, c’était le plus souvent des rencontres éphémères : il n’y avait aucun temps pour la confiance, la tendresse ou les sentiments.

Les autres hommes ne m’attirent pas, ils ne m’attirent plus.

Aucun d’entre eux ne pourrait avoir à mes yeux cette magie de l’amour, magie de l’innocence du sexe.

Ce que j’ai cherché toute ma vie, je l’ai trouvé dans ses bras : l’innocence et la simplicité de l’amour physique.

Le désir de se donner à l’autre, de s’unir, plutôt que l’utilisation de l’autre pour son propre plaisir.

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