J’ai dit au psychologue que je n’aimais pas
les hommes, mais que j’aimais mon mari.
Ce à quoi il a évidemment rétorqué que mon
mari est un homme…
Mais avec les autres hommes, le sexe était
pulsion.
Ce n’était que du sexe, et pour moi c’était
sale.
J’y prenais rarement du plaisir parce que je
me laissais faire, objet.
Je n’étais pas entreprenante ni explicative.
Il n’y avait pas de temps pour ça, et aucun
homme ne m’a jamais posé la question.
Ca restait quelque chose de très bestial, mais
sans aucune magie.
Avec mon mari, c’est différent.
Nos sentiments l’un envers l’autre, sa
patience, sa tendresse…
Il y a de la bestialité, mais c’est celle de
l’amour.
Touchée par lui, à aucun moment je ne me sens
sale.
Touchée par lui, je me sens belle, et tout est
naturel.
Mon mari et moi avons fait une partie de notre
éducation sexuelle ensemble, finalement.
Il n’avait pas beaucoup connu de femmes.
Et si j’ai connu quelques hommes de mon côté,
c’était le plus souvent des rencontres éphémères : il n’y avait aucun
temps pour la confiance, la tendresse ou les sentiments.
Les autres hommes ne m’attirent pas, ils ne
m’attirent plus.
Aucun d’entre eux ne pourrait avoir à mes yeux
cette magie de l’amour, magie de l’innocence du sexe.
Ce que j’ai cherché toute ma vie, je l’ai
trouvé dans ses bras : l’innocence et la simplicité de l’amour
physique.
Le désir de se donner à l’autre, de s’unir,
plutôt que l’utilisation de l’autre pour son propre plaisir.
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