vendredi 14 juin 2019

Jeudi 13 juin 2019


A trop souffrir, on en oublie la vie normale.
La vie normale est joyeuse, elle ne fait pas souffrir.
Elle ne devrait pas.

Je me rends compte de tous ces mécanismes qui me font penser au pire, toujours.

J’oublie que la majorité des gens ne sont pas malsains, que la majorité des gens vivent la vie normale et ne pensent pas, n’imaginent pas un seul instant faire du mal.

J’ai trop vécu de l’autre côté des frontières, là où souffrir et faire souffrir sont normes.

J’ai trop vécu près de ceux qui pensent, qui désirent, qui ne vivent que pour faire mal.

A côté de ça, je trouve mon mari trop innocent : il ne voit le mal nulle part, et moi je vois le mal partout.

Mais si c’était lui qui avait raison ?

Si c’était lui qui était du bon côté et simplement moi qui, depuis tout ce temps, marchais sur le mauvais trottoir ?

La vie ne fait pas souffrir, l’amour ne fait pas souffrir.
La vie est joyeuse, l’amour est beau.

Et si c’est triste et moche, c’est qu’il y a un problème.

On s’habitue trop vite à la laideur, aux côtés sombres.
Et alors on oublie la lumière, le bonheur, la simplicité.

On oublie que les caresses ne doivent pas faire mal, que les baisers peuvent être doux, que la vie peut être simple.


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