vendredi 14 juin 2019

Dimanche 17 février 2019


Au tout début, je suis arrivée chez le psychologue en lui demandant une hypnose régressive.
Je me disais, On va faire l’hypnose, je saurais ce qui m’est arrivé, et basta…

A ma demande qui se faisait toujours plus pressante, nous avons fini par faire une régression, lors d’une séance.
Mais les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu : nous avons découvert qu’une partie de moi ne désirait pas savoir ce que l’on m’a fait… Sans cet accord, impossible de poursuivre, car tout restait dans le noir.

Nous abordons désormais le présent, ce que je vis actuellement, ce que je ressens, mes relations avec les autres.

Nous parlons de la souffrance qui prend toute la place, et du vide qu’elle laisse en partant. Comment remplir ce vide ?
Qui suis-je sans tout ça ?
Quelle personne pourrais-je devenir sans tous ces poids sur mes épaules ?
Je lui raconte ma peur d’abandonner une partie de moi, même si elle m’encombre, et lui me parle de possibilités, de liberté, de nouveauté… De l’espoir…

Le passé est pour le moment laissé de côté, du moins en partie. Je sens que nous tournons autour du pot, que chaque rendez-vous me révèle un peu plus à moi-même.

Je découvre qu’il y a mille façons d’aborder un problème, un milliard d’angles de vue différents sur une situation, et le psychologue met en lumière pour moi quelques facettes de la réalité que je ne voyais pas.

Nous sommes encore en hiver, mais j’ai des envies de ménage de printemps…

Ce moment de la vie où tu comprends que tu ne peux plus stagner, refaire les mêmes erreurs, recommencer les mêmes schémas…

Il faut avancer, mais peut-être pour une fois suivre une direction complètement différente de cette vieille route cabossée, cet itinéraire que tu as pris des millions de fois et qui t’a toujours emmené au même endroit.

Je crois que j’en suis là, à l’heure actuelle.
Je dois suivre une nouvelle route, essayer autre chose. Ne plus me laisser guider par ma boussole de souffrance, elle qui crée les cercles vicieux, les chemins embourbés et les sables mouvants…

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