Quand elle est partie en guerre elle
savait que ce ne serait pas facile tous les jours. Elle a accepté ça.
Mais elle n’avait pas vraiment le
choix non plus.
Depuis le début, elle n’a eu aucun
choix. Il a fallu qu’elle apprenne à accepter ce qu’on lui avait fait, ce que
ça lui avait fait, les pots cassés, et tout ce qui va avec.
C’était ça ou mourir. Une question de
survie.
Elle est partie en guerre pour
continuer, assurer son avenir.
Elle a dit Je ne veux plus survivre,
je veux vivre, c’est mon combat.
Elle a dit J’irai jusqu’au bout.
Depuis, il y a les matins glorieux et
les matins difficiles.
Les matins où elle ne sait plus si ça
vaut la peine de se lever, pourquoi elle fait tout ça déjà, et est-ce qu’elle a
envie de continuer, vraiment ?
Elle voudrait que ça s’arrête mais
elle sait aussi qu’elle y a pris goût, fascinée par la force soulevée par sa
colère, la révolte qui fait battre son cœur et bouillir ses veines. Elle ne
sait plus si elle pourrait revenir à une vie plus calme, ordonnée. Il y a trop
longtemps qu’elle vit comme ça.
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