vendredi 14 juin 2019

Mardi 12 mars 2019


Le psychologue m’a fait comprendre que les gens prenaient de l’importance pour moi à partir du moment où ils me croyaient.

C’est mon thermomètre dans les relations : tu me crois = je peux te faire confiance, nous sommes vraiment amis, je t’en dirai peut-être plus ; tu ne me crois pas = je ne te fais pas confiance, notre relation sera désormais limitée.

Si je te parle de mes problèmes, c’est que je te fais déjà un peu confiance, ne me déçois pas : crois-moi…

Il y a une personne en particulier qui sait tout, absolument tout, et qui ne m’a jamais dit clairement « Je te crois ».
C’est une personne qui a toujours été là, qui a toujours été à l’écoute, et pourtant je manque de confiance en elle parce qu’elle n’a jamais dit les mots magiques me permettant de me positionner.
C’est quelqu’un d’important pour moi mais parfois je doute, juste à cause de ça.

J’ai besoin que les choses soient dites, que les mots soient posés. Il faut que tout soit clair, sinon je ne saurais pas où j’en suis, dans la relation, face à l’autre, mais aussi face à moi-même…

En fin de compte, ma blessure est trop grande et j’ai besoin de la validation des autres.

Ne pas me croire, c’est me remettre en question, me mettre en doute.
Ne pas me croire, c’est nier mon vécu, et bien au-delà, nier mon traumatisme et mon mal-être.
Nier qui je suis…

Certes, il y a le besoin de se protéger, d’avoir des relations claires, où nous nous sentons en confiance, où nous pouvons tout dire.
Mais je suis trop dépendante du regard des autres et de leur avis sur mon passé.

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