Peut-être que certaines féministes refusent
d’entendre parler des violences sexuelles sur les mineurs parce que cela
remettrait en cause leur théorie de la culture du viol.
Une théorie qui s’appuie sur le fait que nous
vivons dans un monde où la femme est hypersexualisée et où certains hommes ne
savent pas « se retenir ».
Or les violences sexuelles sur mineurs n’ont
aucun rapport avec l’hypersexualisation, puisqu’elles touchent les filles et
les garçons de manière confondue.
D’ailleurs, les femmes sont également
prédatrices, elles peuvent abuser des hommes et des petits garçons, et cela est
malheureusement passé sous silence aussi.
Le positionnement d’un certain féminisme vise
donc à écarter les violences sexuelles sur mineurs, et les violences sexuelles
commises par les femmes, afin de rendre valide la théorie de la culture du
viol.
Je ne dis pas que la culture du viol n’existe
pas, je ne la remets pas en cause, mais elle n’est valable que dans certaines
conditions.
Parler de culture du viol, c’est oublier deux
tiers des violences sexuelles, et c’est beaucoup trop.
Un mur nous sépare donc, et ce féminisme,
hermétique à tout jamais, refusera d’entendre ce que nous avons à lui dire en
tant que victimes.
Parce que nous savons, nous, qu’il ne s’agit
pas de sexe, qu’il ne s’agit pas de « ne pas savoir se retenir » et
d’apprendre aux hommes à ne pas violer.
Nous savons qu’il s’agit avant tout d’un jeu
de pouvoir, que les femmes aussi savent jouer à ce jeu, et que les enfants sont
les plus fragiles car trop manipulables.
Si je suis féministe, je ne suis pas d’accord
avec ce féminisme-là, qui ignore sciemment ce que j’ai vécu et qui, lorsque
j’en parle, me renvoie ailleurs comme si cela ne faisait pas partie de ses
revendications.
Alors, j’ai l’impression de parler dans le
vide, je ne sais plus à qui m’adresser, qui aller voir pour ce combat. A croire
que personne ne veut entendre parler des violences sexuelles faites aux
enfants.
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