Je me suis amusée à imaginer le trouble
dissociatif comme un arbre dans lequel il y aurait des branches saines et des
branches malades.
Je suis l’arbre, et je suis constituée de
toutes ces branches différentes…
Quand je me réveille le matin déprimée, c’est
une branche malade qui me fait signe qu’elle ne va pas bien.
Parfois la branche se met à fleurir
joyeusement et elle pense qu’elle est guérie, c’est son printemps à elle.
Dans ce cas, je me sens bien, même hyper bien.
A d’autres moments, la branche malade repart
dans sa maladie, et là, même si je me sens bien, je sens aussi le malaise, cela
se répercute sur l’arbre entier.
Ça explique que je puisse me sentir à la fois
bien et pas bien, que parfois la déprime prenne le dessus sur le bien-être.
Ce matin, ma branche malade se sentait toute
fleurie, et j’ai ressenti une joie immense. Plus grande que les autres jours, quand
je me sens « juste bien ».
Je voudrais que mon arbre soit tout le temps
comme ça, je voudrais être tout le temps comme ça, « fleurie »…
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