Ce poison invisible qui lentement fait son
chemin, traçant sa route jusqu’à la tour d’ivoire qu’elle s’était fabriquée, et
où elle se croyait protégée.
Poison qui s’insinue dans chaque parcelle de
ses défenses, les détruisant une à une.
A force de lutter, la fatigue la gagne. Le
poison profite joyeusement de ses faiblesses.
Poison qui la dévore vivante, lui enlève tout
ses espoirs.
Incapable et prisonnière, elle se plie. La
douleur est trop vive, elle la brûle.
Son âme est mourante, Son corps est un
tombeau. Bientôt on pourra ramasser sa carcasse et la jeter au loin.
Humanité qui se délite. D’elle, il ne reste
plus rien. Elle qui se disait solide comme un roc, la voilà évaporée.
Malgré l’épuisement, elle ne cesse de chercher
l’antidote qui pourrait la sauver. Elle ne court plus, elle rampe, mais quelque
chose vit encore dans ses yeux fatigués. Et tant que cette petite flamme
brillera, elle continuera de chercher.
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