Ces moments où tout paraît hors de portée, où
tout nous échappe.
C’est comme d’être en cage, prisonnier du
passé.
Ce passé qui nous écrase, nous empêche de
grandir, d’avancer.
Ce passé qui nous fait reculer même, parfois.
Et on aimerait changer quelque chose, arrêter
d’être comme ça. Mais ça paraît impossible. La prison nous éloigne de plus en
plus et on ne peut rien faire, en est enchaîné.
On se regarde couler. On se regarde étouffer,
suffoquer, se débattre.
On sait qu’on finira par y arriver. On y
arrive toujours.
Mais quand on est sous l’eau et qu’on ne voit
plus rien, il y a ce moment où on prend peur : jusqu’où cela pourrait-il
nous mener ? La panique de tomber plus bas, de ne plus jamais réussir à se
relever.
Et puis, au loin, une voix : « Le
passé ne doit pas gagner. Ne le laisse pas t’envahir. Tu vas y arriver. Chaque
pas que tu fais compte. »…
Alors on s’accroche, de toutes ses forces.
Même si c’est dur. Et petit à petit, la vie reprendra ses droits…
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