Quand je regarde les étoiles j’ai l’impression
que mes problèmes sont minuscules à l’échelle de l’univers.
Minuscules, et pourtant bien réels, puisque
j’en souffre. Mais je me sens quand même toute petite face à cet infini.
Ma souffrance est réelle. Elle n’est
comparable à aucune autre.
Chacun doit porter son fardeau, j’imagine.
Chacun avec ses forces et ses faiblesses, et chacun fait de son mieux.
Je ne veux pas être jugée sur ma façon de
porter mon fardeau, et je ne veux pas juger les autres, parce que chaque
souffrance est différente et chaque personne est différente aussi.
J’essaie de relativiser sur ma vie.
Même si je sais bien que dans les moments où
je souffre vraiment beaucoup j’ai l’impression qu’il n’existe rien de pire au
monde que ce que je vis. Alors que dans les moments où je vais bien j’ai
l’impression de connaître le bonheur absolu, tel que personne ne l’a jamais
connu.
Ma vie est une succession de montagnes russes.
Quand je vais mal je l’échangerais volontiers, quand je vais bien je ne
changerais rien du tout.
Je regarde les étoiles et l’univers continuera
de tourner quoi qu’il arrive.
J’imagine un autre moi, une autre vie sur une
planète parallèle. Je me demande comment s’en sort cette personne, où elle en
est dans sa vie, si je préférerais être à sa place ou à la mienne.
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