vendredi 14 juin 2019

Lundi 17 juillet 2017


Quand je regarde les étoiles j’ai l’impression que mes problèmes sont minuscules à l’échelle de l’univers.
Minuscules, et pourtant bien réels, puisque j’en souffre. Mais je me sens quand même toute petite face à cet infini.
Ma souffrance est réelle. Elle n’est comparable à aucune autre.
Chacun doit porter son fardeau, j’imagine. Chacun avec ses forces et ses faiblesses, et chacun fait de son mieux.
Je ne veux pas être jugée sur ma façon de porter mon fardeau, et je ne veux pas juger les autres, parce que chaque souffrance est différente et chaque personne est différente aussi.
J’essaie de relativiser sur ma vie.
Même si je sais bien que dans les moments où je souffre vraiment beaucoup j’ai l’impression qu’il n’existe rien de pire au monde que ce que je vis. Alors que dans les moments où je vais bien j’ai l’impression de connaître le bonheur absolu, tel que personne ne l’a jamais connu.
Ma vie est une succession de montagnes russes. Quand je vais mal je l’échangerais volontiers, quand je vais bien je ne changerais rien du tout.
Je regarde les étoiles et l’univers continuera de tourner quoi qu’il arrive.
J’imagine un autre moi, une autre vie sur une planète parallèle. Je me demande comment s’en sort cette personne, où elle en est dans sa vie, si je préférerais être à sa place ou à la mienne.

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