mercredi 21 octobre 2020

Mercredi 21 octobre 2020

 Je me demande si ceux qui ont pris le parti de « ne pas prendre parti » le regrettent un jour…

 

Je me demande ce que ça fait, d’être à cette place-là, de ne pas vouloir « choisir un camp », pas même celui de la vérité.

 

Qu’est-ce que ça fait, de regarder la victime se débattre pour faire éclore le vrai, et d’observer (voire épauler ?) l’agresseur s’enfoncer toujours plus dans le faux ?

 

Et quand la vérité se révèle enfin, quand plus aucun doute ne leur est permis, à quoi pensent-ils ?

 

Qui protègent-ils ?

L’agresseur ?

Ou juste ce palais de mensonge confortable qu’il a bâtit autour de sa vie et autour d’eux ?

 

Qu’est-ce que ça fait de ne pas s’être positionné d’office, et de se retrouver le cul entre deux chaises, inerte, en attendant que la tempête passe ?

 

Alors que de toute évidence, elle ne passera pas, plus jamais… Parce que les victimes ne sont plus décidées à se taire, et que de plus en plus de gens sont prêts à les écouter, leur tendre la main.

 

Parce que les agresseurs et ceux qui les ont protégés doivent définitivement prendre peur.

 

Parce qu’au bout d’un moment, l’excuse selon laquelle « tout cela ne les regarde pas » ne tient tout simplement plus debout.

 

Ça les regarde, parce que c’est politique, c’est une affaire de société, parce qu’il s’agit d’enfants brisés, d’adultes traumatisés, et qu’ils auraient dû faire quelque chose.

 

Et maintenant, ils pourraient enfin changer les choses, mais ils n’en ont pas le courage.

Trop difficile d’affronter ‘agresseur, trop difficile de « choisir » entre vérité et mensonge…

 

Vient un moment où il faut cesser d’observer, pour enfin agir… Mais ils ne le feront pas.

 

 

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