dimanche 18 octobre 2020

Dimanche 18 octobre 2020

 

« Dans la confrontation, vous posez le fardeau aux pieds de l’agresseur. Vous n’avez pas à attendre pour voir s’il va le ramasser. »

J’ai pioché cette phrase au hasard de mes recherches cette semaine, mais je ne saurais en retrouver la source.

 

Il s’est passé quelque chose ces derniers jours…

 

J’ai eu l’occasion d’une sorte de confrontation informelle (pas en gendarmerie, ni devant un procureur) et j’ai déposé le fardeau…

 

Affronter un agresseur n’est pas une chose facile. Nous avons toujours énormément d’attente à ce sujet et il est quasiment question, pour nous, de vie ou de mort.

 

Cette semaine j’ai saisi l’occasion qui m’était offerte, je me suis préparée pour me montrer forte et rester en position de force tout au long de l’entretien.

Cela m’a demandé un courage énorme.

 

C’était très dur et ce n’était pas une partie de plaisir, mais c’est ce que j’avais besoin de faire pour avancer vraiment.

 

Mes épaules sont plus légères, et j’ai la sensation que je vais enfin pouvoir vivre.

Je me sens désormais libre, plus que jamais.

 

Alors que ses épaules à lui, à mon avis, sont en train de crouler sous un poids qu’il n’a jamais voulu porter, mais qui a pourtant toujours été sien.

 

J’attends encore des nouvelles de la justice pour cette affaire… C’est long, très long. Les choses s’éternisent, on dirait qu’il ne se passera jamais rien.

 

Il y a beaucoup de choses que je ne peux pas dire ici pour le moment.

 

Mais je voulais dire au moins ceci : je vais bien. Je vais mieux que je n’ai jamais été de toute ma vie.

Ce que j’ai fait cette semaine me guérira, bien plus que n’importe quoi d’autre.

 

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