dimanche 25 octobre 2020

Dimanche 25 octobre 2020

 Le hand me manque.

Le hand m'a toujours manqué.

 

Je suis partie parce que je croyais que tout le monde savait.

Je croyais qu'il leur avait dit... non pas ce qu'il m'avait fait, ou ce qu'il avait fait de moi... mais ce que j'avais "accepté" de faire avec lui...

 

Et j'avais l'impression de sentir leurs regards, leurs jugements, comme si c'était écrit sur mon front.

 

Le hand me manque et, chaque fois que j'ai pensé me réinscrire, je n'ai pas réussi...

 

Parce que l'ambiance du gymnase s'était résumée à Lui.

Parce que l'ambiance du gymnase s'était résumée à Ça...

 

Il m'était devenu impossible d'être sur un terrain sans penser à ça.

 

Le hand me manque aujourd'hui, et peut-être que j'y retournerai un jour.

J'y pense comme ça, en me disant "un jour"... "Après tout ça"

 

Mais je crois que la vérité est plus proche de "plus jamais".

 

Parce que, quand on a vécu ça, on ne revient plus sur le terrain de la même manière.

Parce que c'est toujours là.

Avec la peur que ça recommence.

 

Maintenant, quand je pense "entraîneur", je pense "agresseur".

Quand je vois un entraîneur, je vois un agresseur potentiel...

 

Et je sais que mon problème avec ça est bien plus large, parce que parfois je vois des agresseurs dans tous les hommes.

 

J'ai beau me dire qu'il faut être tordu pour ne serait-ce que penser à faire ce genre de choses... Et que tous les hommes ne sont pas tordus, je le sais... Mais j'y pense quand même.

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire