Jusqu’où un agresseur peut-il nier ?
Jusqu’où peut-il faire semblant ?
Comment ses mensonges tiennent-ils la route ?
Qui le croit ? Qui peut le croire jusqu’au bout ?
Et lui, croit-il lui-même à ses propres mensonges ?
Je sais que, pour eux, admettre c’est mourir ou devenir fou.
Et c’est la raison pour laquelle leur déni est si puissant.
Moi aussi, si j’avais fait quelque chose de mal, je ne voudrais par regarder dans le miroir.
Et moi aussi peut-être, je créerai des mensonges autour de ce que j’ai fait.
Une montagne de mensonges, pour protéger les secrets…
Je suis curieuse de savoir comment ça se passe concrètement dans leur tête.
Jusqu’où ça va, tout ça…
Jusqu’où ça peut aller…
Ils peuvent bien tromper leur monde, mais comment font-ils devant leurs victimes ?
Devant elles, et sous leur regard, ils doivent se sentir quand même un peu faibles, un peu honteux de ne pas admettre… Ou bien alors je vais trop loin, à essayer d’humaniser le monstre, essayer de lui donner des sentiments qu’il n’a pas, qu’il n’a jamais eu et n’aura jamais ?
Peut-être que j’aurais les réponses à toutes ces questions, un jour…
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