Nuits passées à attendre le sommeil.
Quand les yeux se ferment tous seuls, et qu’il
n’y a plus le choix… Devoir s’allonger, à contrecœur, la tête encore toute
pleine de pensées.
Laisser l’esprit s’évaporer…
Quelques fois, je me réveille sans savoir où
je suis, ni même qui je suis. Il me faut quelques secondes alors pour que tout
revienne.
Est-ce que j’ai peur de disparaître dans la
nuit ? Me réveiller et ne plus être moi-même ?
La peur d’oublier, d’effacer mes propres
traces ?
Est-ce que j’ai peur des monstres, encore ?
Mes nuits ne sont jamais noires. Une veilleuse
éclaire toujours la pièce et me guide dans le sommeil.
Mes nuits sont plus souvent blanches, d’ailleurs,
de toute façon.
Il y a toujours autre chose à faire que
dormir.
Retarder le moment de m’offrir aux bras de
Morphée, éviter de laisser mon corps seul et sans défense… éviter de se laisser
aller.
Et je suis fatiguée, pourtant.
Et je rêve de m’allonger sans avoir peur de
rien, sans avoir mal de tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire