mardi 12 novembre 2019

Mardi 12 novembre 2019


Et si c’était simplement ça : la colère ?
Ce trou noir qui m’aspire : la colère de tout, la colère de rien. Tout ce qui me fait mal.

Il y a toujours la colère derrière la souffrance.
Derrière toutes les souffrances.
C’est comme une réaction, un instinct.

C’est elle qui me maintient en vie ou qui m’a aidée à me tenir debout.

Si je n’avais pas eu la colère, j’aurais sans doute été moins combative, moins audacieuse… moins "courageuse"...

Il me semblait que la colère était une réaction de mon ego qui voulait s’imposer, écraser l’autre.
J’ai voulu supprimer l’ego ou l’aplanir.

J’ai cherché beaucoup de moyens pour calmer la tempête en moi.
Soit en m’apaisant intérieurement, soit en écoutant l’énergie négative, en essayant de la transformer en quelque chose de positif.

J’ai cru que ma colère s’apaiserait avec la plainte, cette plainte-ci, contre une personne particulière qui m'a beaucoup fait souffrir.
Mais ça ne suffit pas.
Ça ne suffit pas. Il me faut plus et plus encore.

Ma colère est un feu, elle brûle.
Je ne sais pas ce qui l’éteindra.

Est-ce que c’est elle, est-ce que c’est ça, ce trou en moi ?
J’ai l’impression que c’est la réponse la plus proche. Ou une partie de la réponse.

Sinon, parfois je me dis que c’est le vide de l’amnésie.
Ces choses qu’on a pu me faire en plus, ces choses que j’aurais oubliées.
Et cet oubli, de toute façon, ne va pas sans colère…

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