Quelques jours pour me ressourcer, quelques
jours de réflexion…
Le psychologue m’a parlé du syndrome de
Stockholm, cet attachement surréaliste qu’on ressent pour une personne qui,
objectivement, nous a fait du mal.
Je réfléchis au fait que l’amour que je
ressentais pour l’un de mes abuseurs pouvait bien être ça… Penser de cette
façon m’enlève toute culpabilité et un poids immense pour ce que je fais
actuellement.
Je ne veux plus ressentir de pitié pour une personne
qui a été si froide, si peu empathique envers moi.
C’est un énorme travail, d’inverser ainsi la
situation.
Il me faut devenir guerrière, froide à mon
tour.
Et tout ça, sans me culpabiliser de rien.
Comprendre que je suis dans mon droit le plus
total, assumer ma position.
Et si je dois revoir cette personne, pouvoir
la regarder sans honte.
Lever la tête, aussi fièrement que possible et
rester droite, sans aucun regret.
En serais-je capable ?
La question ne se pose pas encore, mais je
dois m’y préparer.
Et j’ai du temps pour ça : le temps de l’attente,
le temps de la justice, peut être bénéfique.
C’est peut-être plus facile parce que, comme
je l’ai déjà fait, je sais que ça va être long, et je n’ai plus envie d’attendre
sans rien faire.
C’est un temps que je peux utiliser pour moi,
à me préparer, me construire, trouver mes forces et ma voie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire