vendredi 8 janvier 2021

Vendredi 08 janvier 2021

 

En ce moment je suis face à une problématique que je n’arrive pas à résoudre.

 

J’ai lâché mon histoire au monde, soit ici sur cette page, soit ailleurs, et à la justice aussi.

J’ai déposé le fardeau auprès des responsables.

De plus en plus de gens sont au courant de ce qui m’est arrivé.

 

Et l’histoire doit vivre sa propre vie.

Mais je n’arrive pas à lâcher.

 

Parce que j’ai envie et j’ai besoin que tout ça soit pris au sérieux.

Et je sais que certains n’ont pas pris la mesure de la réalité. Ils ont tiré la chasse, c’est tout ce qu’ils ont fait.

 

Moi je suis là, simplement, à encore vouloir m’accrocher pour m’assurer que l’histoire soit accueillie comme il se doit par ceux à qui j’en ai donné la charge.

Parce que je n’ai pas confiance.

 

Or, à partir du moment où j’ai fait sortir tout ça de moi, à partir du moment où j’en ai confié la garde à d’autres, ce qu’ils en font ne devrait pas me regarder.

 

J’ai fait ce que j’avais à faire, je me suis débarrassée d’un fardeau que j’ai porté trop longtemps.

Et je n’ai pas à continuer de surveiller le fardeau, comme un coffre aux trésors, pour savoir s’il est porté comme il se doit.

 

Que fait-on de tout ça une fois qu’on a parlé ?

 

Je sens bien qu’une partie de moi ressent l’envie de dire adieu, définitivement, et ne plus se retourner.

 

Mais une autre partie s’accroche.

 

J’ai gardé trop de secrets trop longtemps, j’en ai pris soin alors qu’ils me détruisaient.

J’ai besoin, tellement besoin que le monde prenne tout ça au sérieux, que les gens comprennent la lourdeur, la gravité, et la destruction. Et je veux m’assurer de tout ça.

 

Alors que tout ce qui compte, c’est que ça soit enfin sorti de moi et que ça ne me détruise plus.

Ca détruit d’autres gens, peut-être, ou peut-être pas, mais ça ne me détruit plus MOI.

 

Et il faut que j’apprenne à être égoïste, car cette histoire n’est pas et n’a jamais été mon bébé.

 

Tout cela n’a jamais été de ma responsabilité et j’ai gardé un secret comme un trésor, alors qu’il me pourrissait.

Il ne me pourrit plus, et c’est tout ce que je voulais, alors pourquoi je m’accroche encore ?

 

 

 

 

 

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