Pour cette année, je souhaite trouver la paix. Et je sais que ce n’est pas un souhait pour le début de l’année, mais pour la fin de l’année…
J’ai cette promesse en moi : d’ici le 31 décembre, tu auras trouvé la paix. Une paix définitive, insoluble et durable.
Un serment à moi-même.
Ça ne veut pas dire que je vais la trouver, mais au moins je chercherai à m’en approcher le plus possible.
En attendant, je sens que la guerre continue, et qu’elle n’est pas terminée, bien au contraire…
Et je me demande, est-ce qu’il faut toujours faire la guerre pour connaître la paix ? Et quel est le prix de cette paix ?
Quand on a commencé la vie dans la guerre, qu’on a connu que ça, est-ce que c’est si important d’y réfléchir ?
Le prix, on l’a déjà payé, on a déjà donné.
Que me reste-t-il à perdre que je n’ai pas déjà perdu ?
Je veux la paix, et pour ça, je dois terminer la guerre, la terminer jusqu’au bout, essorer la colère, la rancœur, vider des seaux entier de larmes…
Et peut-être que c’est ça que je sens, au fond, la raison pour laquelle je ne suis pas encore prête à lâcher prise sur certaines choses : la guerre n’est pas finie et j’ai encore beaucoup de choses à résoudre.
Un jour, j’aurais ce que je souhaite le plus au monde : la paix de mon cœur, la paix de mon corps, la paix de la jeune fille en moi.
Peut-être d’ici la fin de l’année, et peut-être pas, mais ce qui est sûr, c’est que je vais tout faire pour l’obtenir. La Paix.
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