mardi 17 septembre 2019

Mardi 17 septembre 2019


On rêve tous d’un happy end.
Moi la première.

Je rêve que les méchants prennent conscience de ce qu’ils ont fait, que ça les torture de la même manière qu’ils m’ont torturée.
Que ça bousille leur vie comme ils ont bousillé la mienne.
Qu’un jour peut-être on vienne me demander pardon et que, loyale, j’accède à la demande…

Je rêve de paix et de tranquillité, mais avant ça il faut retourner dans la violence.
La violence du trauma, la violence de faire face à la justice, le stress qui monte et ne redescend pas.

Quelqu’un m’a dit « Je souhaite que tu trouves un jour la paix avec tout ça ».
Et j’ai dit que j’allais la trouver.

Mais en vérité je n’en suis pas toujours sûre.

J’ai l’espoir de changer ma vie, ne plus souffrir, ne plus me lever le matin en me demandant ce que je fous encore là, à quoi je sers, et pourquoi je continue de vivre alors que c’est si difficile.

Je rêve de ce jour où la vie sera aussi simple et aussi douce que dans les contes.

Et je ne suis pas prête à abandonner, à lâcher prise un seul instant sur mes espoirs et mes rêves. C’est sans doute ce qui me fait tenir…

Je suis du genre à porter plainte.
J’ai porté plainte contre tous mes agresseurs, enfin.

Même si certaines de ces plaintes ne m’ont rien apporté, même si le combat pour accepter un classement est aussi difficile que le chemin qui nous amène jusqu’à la justice…

La plainte, chaque fois, m’a apporté un certain apaisement.
Un début de happy end, un espoir de quelque chose…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire