Toutes les victoires comptent. Même les plus
petites.
Ces gestes du quotidien qui paraissent
impossibles, et que peu à peu nous nous remettons à faire.
Ces petites prises de conscience, qui nous
font nous sentir un peu mieux et aident à agrandir le sourire sur notre visage.
Avancer, même d’un rien, même sans en avoir l’impression…
Et quand les nuages noirs reviennent, les
jours de tristesse étrange… Sentir et savoir que nous avançons même ces
jours-là.
Peut-être surtout ces jours-là. Parce que
combattre nous renforce.
Et malgré la fatigue, malgré le désespoir,
plus nous nous battons et plus nous devenons forts.
C’est une chose que nos abuseurs oublient lorsqu’ils croient nous
affaiblir.
Ils nous amènent plus bas que terre, ils
croient nous achever. Ils nous amènent là où ils vivent, dans leur enfer
personnel qu’ils voudraient faire nôtre.
Mais nous pouvons être bien plus que ça.
Et chaque jour nous gravissons les marches
pour remonter la pente.
Jusqu’à devenir plus forts qu’eux, meilleurs
qu’eux.
Jusqu’à cette victoire, la plus grande de
toutes : pouvoir regarder son abuseur en face, et que ce soit lui qui
baisse les yeux.
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