vendredi 13 novembre 2020

Vendredi 13 novembre 2020

 

Il y a un temps pour être une guerrière, et un temps pour se reposer.

Il y a un temps pour se battre, et un temps pour pleurer.

 

Regarder en arrière, tout le sang versé. Regarder toutes les larmes qui ont déjà coulé…

 

Mais il n’y a pas de temps pour être désolé de tout ce que l’on casse, de tout ce que l’on brise…

Parce que c’est nous les premières qui sommes cassées, et que c’est nous d’abord qu’il faut réparer…

 

Mais la guerrière voit tout dans sa lame qui brille.

Son âme pleure, pour tout le temps perdu, et pour les cadavres tombés des deux côtés.

 

Et ses yeux pleurent aussi, pour les témoins tristes, qui observent le désastre sans rien pouvoir changer.

 

La vie est ainsi faite qu’il n’y a parfois ni gagnant ni perdant.

Et la guerrière autrefois avait perdu, mais aujourd’hui elle gagne… Et qu’est-ce que ça change ?

 

Qu’est-ce que ça change ?

Puisque tout ce qui a été brisé ne sera jamais vraiment réparé.

Et puisque le temps perdu ne sera pas rattrapé ?

 

Il y a temps pour se battre, et un temps pour pleurer…

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