J’ai passé ces deux mois de confinement à ne rien faire car mon corps et mon esprit avaient besoin de repos.
Une grande partie du monde s’est arrêté de tourner et c’était l’occasion de m’accorder ce temps, sans culpabiliser pour une fois.
Une pause nécessaire.
Alors que depuis quelques mois, la roue s’était mise à tourner de plus en plus vite, et que j’avais envie de la ralentir.
On a rarement l’occasion d’appuyer sur stop, car la vie continue, toujours.
Et c’était l’occasion….
Depuis quelques jours seulement, je me suis remise à faire des projets, avoir envie de faire des choses, reprendre un rythme.
J’avoue que le retour véritable du printemps et l’arrivée prochaine de l’été m’aident toujours à revenir à la vie.
Le soleil m’est vital, sa chaleur m’est essentielle.
Je commence à reprendre confiance en l’avenir, doucement.
J’ai appris à vivre avec la peur du virus, en plus de toutes mes autres peurs.
J’ai appris à m’approprier cette peur, l’intégrer à ma vie, sans qu’elle m’envahisse et me coule.
Elle devient comme n’importe quelle autre peur du quotidien et s’ajoute au reste.
Ces choses auxquelles j’évite en général de penser car sinon elles m’empêchent de vivre…
Et il faut vivre, malgré tout.
Reprendre la vie, reprendre le dessus, reprendre espoir, coûte que coûte...
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