vendredi 17 janvier 2020

Vendredi 17 janvier 2020


J’ai lu tout à l’heure un commentaire disant que les femmes ne donnaient sans doute pas assez de plaisir aux hommes, raison pour laquelle ils s’en prennent aux enfants…

Ou comment renvoyer la culpabilité et la responsabilité des faits de pédocriminalité à la femme… C’est encore de sa faute !

Et quoi qu’il arrive, d’ailleurs, c’est la faute de tout le monde sauf du pédocriminel lui-même : est-ce qu’il n’y aurait pas eu des regards aguicheurs, une incompréhension, est-ce que tout cela s’est vraiment passé, est-ce que ce ne serait pas des mensonges pour attirer l’attention…

Quelles que soient les preuves étalées, personne ne le croit ni ne veut le croire.

On dit d’une femme qui porte plainte qu’elle était consentante mais n’assume pas, qu’elle se venge, on parle de promotion canapé ratée, de jalousie…

On dit aussi qu’elle le fait pour l’argent (et ceux qui le disent ne savent pas dans quelles conditions on peut, si on a de la chance, obtenir des dommages et intérêts…)

Certains disent qu’il faut autoriser le mariage aux prêtres, que ça éviterait les abus…

Ont-ils conscience que, par ces mots, la femme devient l’objet sexuel de transition pour éviter la violence ?
Ont-ils conscience que ça n’a aucun sens ?
Cette violence des abus sexuels n’a pas sa place dans le sexe amoureux, et s’ils mélangent l’un et l’autre c’est qu’ils ont un problème…

J’attends le jour où les gens diront enfin simplement « c’est de sa faute à LUI, il n’avait pas à faire ça ! ».

Au lieu de trouver des excuses et de culpabiliser la victime.

Au lieu remettre la responsabilité sur le dos des femmes, et le manque de sexe des hommes, ces pauvres créatures esclaves de leurs pulsions…

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