Voilà maintenant un mois que je ne vais plus chez
le psychologue, et si l’humeur est généralement haute, il y a parfois encore
des petits moments de tristesse ou d’angoisse.
Ça fait bizarre d’être sans lui dans ces
moments-là, de ne plus avoir quelqu’un pour parler spécifiquement de ce qui ne
va pas.
C’était reposant et assez confortable qu’il soit là
pour m’aider à m’occuper de tout ça, m’aider à y réfléchir d’une manière
différente, trouver des solutions.
Etre seule ça me donne l’impression de sauter sans
parachute.
Maintenant, je dois prendre soin de moi, m’occuper
de moi toute seule comme une grande.
Je le faisais déjà avant, mais je le faisais mal.
Et j’attendais aussi beaucoup des autres qu’ils m’apportent
un soutien qu’ils ne pouvaient me donner, parce que je demandais trop :
j’avais besoin d’être entièrement portée.
J’ai les moyens de prendre soin de moi et maintenant
je sais que je peux le faire.
Je peux me faire confiance là-dessus et c’était vraiment
ce dont j’avais besoin : savoir que je peux compter sur moi.
Savoir exactement qui je suis, ce que je veux, et
ne plus douter de cette force en moi.
Et le fait que maintenant, les autres aussi peuvent
compter sur moi… C’était important je pense, pour ma vie de famille.
Apprendre à endosser toutes ces responsabilités
sans qu’elles me pèsent, sans aucune peur de ne pas savoir y arriver, sans peur
de mourir ou de me perdre entièrement.
Avec cette confiance absolue, cette certitude que
je saurais, quoi qu’il arrive, trouver une solution… Et même si je n’en trouve
pas, le monde ne s’écroulera pas sous mes pieds.
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