Douceur
des pluies d’automne.
Les
nuages gris du ciel ne forment plus des nuages gris dans ma tête.
Le
passé ne revient plus m’envahir.
Chaque
journée nouvelle est un apprentissage.
Et j’apprends à profiter du moment présent, de la pluie, de la
fraîcheur, de la vie.
Sans
le passé, il ne reste que le présent, et des milliers de minutes disponibles à
occuper, à occuper VRAIMENT.
Peu
à peu j’entrevois mes possibilités, mes capacités, mes envies.
Tout
devient possible.
Bien
sûr, j’ai encore peur, et parfois il m’arrive de m’approcher de la forêt sombre
où vivent les mauvais souvenirs.
Et
parfois encore, je pleure sur cette vie.
Mais
ces moments durent de moins en moins longtemps et ne ternissent que très peu le
reste de mes journées.
Les
moments de bien-être de plus en plus nombreux forment une barrière protectrice,
une lueur dans les moments sombres.
Je
ferai pousser des fleurs dans mon jardin intérieur, je reconstruirai ce qui a
été détruit.
Mon
espoir ne mourra pas.
Un
jour, je serai définitivement libérée de tout ça.
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