dimanche 20 octobre 2019

Dimanche 20 octobre 2019


C’est étrange de sentir les blessures se fermer une à une, de sentir chaque point se consolider.
Plus la honte change de camp, et moins j’ai peur de vivre.

« Tant que tu respires, tu te bats », j’ai entendu cette phrase dans un film.

Tant que tu respires, tu te bats…
J’ai respiré jusque-là, tant bien que mal, dans un carcan qui me serrait jusqu’à m’étouffer.
En parlant, je me suis libérée et chaque jour je respire de plus en plus facilement.

La vérité éclate comme du verre et blesse un peu plus chaque fois ceux qui m’ont fait du mal.
A leur tour désormais, de sentir l’étau, d’étouffer à n’en plus pouvoir.

« Tant que tu respires, tu te bats. »
Il ne faut jamais oublier ça.
Ce petit souffle de vie en nous, qui peut grandir et grandir encore.

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