Il y a parfois des choses très négatives que je voudrais écrire, mais je ne peux pas.
Parce qu’il n’y aurait personne d’assez fort pour les lire.
Il y a des choses très négatives que je voudrais dire, mais je ne peux pas.
Il n’y aurait personne d’assez fort pour les entendre.
Qui voudrait connaître cette souffrance, qui voudrait savoir qu’il n’y a aucun moyen de fuir ?
La vie nous arrache le cœur, elle piétine notre âme.
On ne peut rien faire d’autre que rester là et regarder. Aux premières loges, témoin de notre propre destruction…
Et qui veut savoir ça ?
Personne n’en a besoin.
Ils se cachent les yeux, Ils se voilent la face.
En général, ils en voient bien assez et le peu qu’ils voient leur suffit.
C’est juste plus difficile pour ceux qu’on a emmené directement jusqu’aux entrailles de l’enfer, et qu’on a obligé à regarder.
Parce qu’après, c’est compliqué de fermer les yeux ou de faire semblant.
N’importe quel paradis se retrouve souillé après ça…
Je n’aime le soleil que parce qu’il me permet d’échapper à mes ombres et parce qu’il cache les monstres.
Mais surtout j’aime l’amour, qui me donne le souffle d’une promesse, l’espoir que tout n’est pas perdu et que tout est possible.
Et si tu me demandes pourquoi j’aime la vie, alors que je la déteste tant, ma seule réponse sera : l’amour.
L’amour, qui tisse des liens, qui répare un peu, qui aide l’âme à s’envoler quand elle se sent si lourde.
L’amour, qui nous libère du poids des choses et nous permet de continuer la route.
Juste l’amour.
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