samedi 27 juillet 2019

Samedi 27 juillet 2019


Ce qui s’est passé ces dernières semaines a remué beaucoup de choses en moi.
Je n’arrive pas à savoir comment je me sens exactement.

A la fois libérée, et en même temps très stressée.
Comme coupable d’avoir ouvert une boîte que je tenais secrètement fermée depuis longtemps.

C’est très étrange, cette culpabilité, ce couteau qui se retourne contre moi.

Tant que nous restons enfermés dans le secret, nos abuseurs sont libres, et nous avons le poids d’un couvercle sur nos épaules, sur notre bouche.

Dès que nous osons parler, il y a un étau qui se resserre.

Le secret n’est plus secret, les chaînes sont brisées, mais il reste ce lien entre l’abuseur et nous.

J’ai peur de la colère, la sensation d’avoir fait du mal.

Toujours et encore… Pourtant ce n’est pas moi, ce n’est pas moi qui ait fait du mal.

Parler est à double tranchant.
Dénoncer est une lame qui nous coupe aussi, nous taillade à l’intérieur.

Quand l’abuseur nous a dit de garder le secret, et que c’est devenu comme une promesse… Rompre la promesse est difficile.

Je vis des choses compliquées en ce moment.
Trop de sentiments contradictoires se mêlent les uns aux autres.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire