Les angoisses de minuit sont différentes des angoisses de midi.
A minuit, sous l’infini du ciel sombre et noir, les peurs creusent un puits profond où l’on peut facilement tomber.
Un puits qui se remplit de larmes, où l’on peut se noyer.
A minuit, les monstres sortent de dessous le lit pour venir nous griffer, nous mordre, nous avaler.
Il n’y a nulle part où aller, nul endroit où se cacher.
Ils sortent, un à un, et nous rongent le ventre.
Les idées noires dessinent sur l’écran de nos rêves de funestes pensées qui s’incrustent dans le cœur.
Il n’y a rien d’autre à faire, alors, que regarder la lune. Et suivre sa course lente dans le ciel étoilé.
Il n’y a rien d’autre à faire, que de fermer les yeux et laisser le temps couler.
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