samedi 6 février 2021

Samedi 06 février 2021

 

Dans mon  malheur, j’ai de la chance.

J’ai découvert un  amour infini, une entraide, une écoute.

J’ai découvert l’humanité dans ce qu’elle a de meilleur à offrir.

 

J’ai trouvé le pire aussi, évidemment. Mais le pire n’est pas ce que j’ai envie de retenir de tout ce que je vis en ce moment.

 

J’ai remarqué que les personnes qui ont souffert sont celles qui sont le plus bienveillantes, entre elles, et avec les autres.

Ce sont aussi celles qui ont le plus de patience envers nos colères, nos doutes, nos peurs.

 

Parce qu’elles savent ce que c’est d’avoir mal, d’être déçu, de se sentir rejeté, et qu’elles n’ont pas envie qu’on se sente plus mal encore, elles font de leur mieux pour nous rendre la vie agréable.

 

La bonté vient d’abord de ceux qui ont vécu la violence.

 

Et la violence vient parfois de ceux qui perpétuent la violence.

Parce qu’ils ont souffert, ils voudraient que le reste du monde souffre aussi… Et c’est un  cercle vicieux.

 

La seule vérité est que, au fond, tout le monde rêve de bienveillance et d’écoute.

Et tout le monde veut la paix et l’amour.

Nous avons différentes formes de l’exprimer, et je sais que la colère est aussi une de ces formes…

 

Mais personne ne devrait avoir à vivre ce que nous avons vécu pour comprendre l’essence de la vie.

Un jour, je suis morte, et c’est comme ça que j’ai découvert l’amour, la solidarité, et les petits détails insignifiants qui nous font aimer la vie.

 

Je regrette simplement qu’il m’ait fallu mourir pour comprendre tout ça.

 

 

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