Le fardeau du mensonge doit être
bien lourd à porter,
Elle imagine à peine ce que tu vis…
Elle, elle portait celui de la
vérité,
Et il était très lourd déjà.
Mais elle s’en est débarrassée,
Et tu ne veux pas t’encombrer,
Donc
Tu préfères porter haut le
mensonge…
De quelle couleur l’as-tu peinte ?
D’une couleur bien criarde, elle
suppose…
Rouge furie, hystérique ?
Le genre qu’on voit venir de loin,
probablement…
Noir colère, peut-être ?
Ou bien vert de rage ?
Qu’as-tu raconté, qu’as-tu dit sur
elle ?
Elle aimerait le savoir, et en
même temps, non.
Elle sait, déjà.
Le peu qu’elle en a lu lui suffit.
Aurait-elle besoin d’en savoir
plus ?
Elle n’en a pas envie.
Le fardeau du mensonge est une
prison qui enferme…
Alors que la vérité libère…
Elle va au vent, libre d’exister.
Elle donne des ailes à celui qui l’a
déployée.
Alors, elle est là et elle attend…
Un bon vent qui l’emmènera loin de
toi et de tout ça.
Avec ses ailes, complètement
libérée.
Des ailes blanches, et non rouges.
D’un blanc de paix, et d’un bleu
de calme.
Ni noires colère, ni vert de rage.
Des ailes définitivement libres,
qui l’emmèneront loin,
Loin de toi et de tout.